Dominique CottereauD’abord il y eut des rencontres : avec l’eau, le bord de mer, les forêts, la ville et ses bruissements sociaux… tous ces environnements qui constituèrent mes milieux de développement et auxquels je me suis attachée.

Après avoir été enseignante d’EPS, déjà intéressées à la fois par l’éducation et par la nature je m’engage dans l’intervention auprès des scolaires : je travaille 10 ans dans un centre de classes de mer, en Côtes d’Armor. Nous y expérimentons le mouvement pédagogique qui évolue de l’étude des milieux à l’éducation à l’environnement.

Je mène parallèlement des études en sciences de l’éducation, jusqu’à soutenir une thèse sous la direction de Gaston Pineau, à l’université François Rabelais de Tours en 1995. Titre de la thèse : « Education à l’environnement et classe de mer. Instauration du dialogue éco-logique par une pédagogie de l’écoformation ». J’obtiens ainsi mon doctorat Mention très honorable avec les félicitations du jury à l’unanimité, jury composé de René Barbier (Professeur en Sciences de l’éducation, Université de Paris VIII), Yves Bertrand, (Professeur, Université de Montréal), Georges Jean (Professeur, Université du Maine), Jean Houssaye (Professeur en Sciences de l’éducation, Université de Rouen), Gaston Pineau (Professeur en Sciences de l’éducation, Université de Tours).

En 1996, quand l’expression « développement durable » commence à s’accoler à l’environnement, je participe à la création de l’association Echos d’Images, nommée ainsi parce que nous souhaitions faire « échos » de toutes ces images et représentations qui animent les rapports que les êtres humains entretiennent avec le monde. Jusqu’en 2006, nous animons des programmes pédagogiques dans les écoles, nous intervenons dans de nombreuses formations d’animateurs et de formateurs, nous créons nos propres outils pédagogiques, nous accompagnons les associations au développement de projets novateurs, nous effectuons des études pour des collectivités territoriales, nous animons des projets de mobilisation et de sensibilisation en direction des habitants de la baie de Saint-Brieuc.

En même temps, je deviens adhérente, administratrice, dans les réseaux associatifs d’éducation à l’environnement (Ecole et nature, Réseau d’Education à l’Environnement en Bretagne). Je poursuis la réflexion au sein des groupes et réseaux de recherche : le GREF (Groupe de Recherche en Ecoformation), le CIRPP (Centre d’Innovation et de Recherche Pédagogique de Paris), le REF’ERE (Réseau francophone international de recherche en éducation relative à l’environnement, coordonné par l’Université du Québec à Montréal), le Centr’ERE (Centre de recherche en éducation et formation relative à l’environnement et à l’écocitoyenneté, Université du Québec à Montréal, dirigé par Lucie Sauvé).

En 2010, j’accepte un poste à mi-temps à l’IUT de Tours (département carrières sociales, université François Rabelais), en tant que Maitresse de conférence associée. J’enseigne l’éducation à l’environnement dans la licence professionnelle Médiation scientifique et Education à l’Environnement, ainsi que les sciences de l’éducation dans le DUT carrières sociales. J’intègre, sur mon autre mi-temps, la scop Oxalis, pour y expérimenter l’entrepreneuriat au sein d’une entreprise de l’économie sociale et solidaire, et tisser de nouvelles collaborations.

Outre les propositions présentées sur ce site :